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TEMPLE, subst. masc. A. − Lieu, sanctuaire où l'on célèbre le culte d'une ou plusieurs divinités. Temple rustique, sacré; temples souterrains. On trouva un temple druidique. (...) les druides choisissaient pour leurs cérémonies religieuses des lieux sombres, le fond des bois « et leur vaste silence » (Flaub., Champs et grèves, 1848, p. 233).Le culte védique ne comportait pas de temples permanents (Philos., Relig., 1957, p. 52-12). 1. HIST. RELIG. Édifice religieux dont une partie au moins est considérée comme la demeure du dieu, abrite sa statue, parfois un trésor, et dans laquelle les prêtres lui rendent un culte hors la présence de la masse des fidèles. Temple funéraire, solaire; bâtir un temple; consacrer, dédier, élever un temple à; temple antique, égyptien, grec, inca, khmer, maya, païen, romain; autel, colonne, fronton, péristyle du temple; temple d'Apollon, de Diane, d'Isis; temple d'Angkor, de Delphes, d'Éphèse; temple de la sagesse, du soleil, de la victoire. Atra, ville d'Arabie, était consacrée au Soleil, et renfermait de riches offrandes déposées dans son temple (...). La Caabah des Arabes, avant Mahomet, était un temple consacré à la Lune (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 19): Le temple résume l'âme grecque. Il n'est ni la maison du prêtre, comme le fut le temple égyptien, ni la maison du peuple, comme le sera la cathédrale, il est la maison de l'esprit, l'asile symbolique où vont se célébrer les noces des sens et de la volonté.Faure, Hist. art, 1909, p. 98. − P. anal. (de forme) ♦ Vieilli. Kiosque de jardin imitant les ruines antiques, très en vogue au xviiies. Elle lui conseilla de (...) faire une grotte, sur laquelle il mettrait un petit temple en façon de belvédère (Balzac, A. Savarus, 1842, p. 28).L'influence de son séjour [de J.-J. Rousseau] est profondément sentie dans le pays (...). Au bord des eaux, des temples ronds, à colonnes de marbre, consacrés soit à Vénus génitrice, soit à Hermès consolateur (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 575). ♦ Temple d'amour. Petite construction circulaire imitant celle du Petit Trianon (de Versailles). Or, on avait bâti, comme un temple d'amour, Près d'un bassin dans l'ombre habité par un cygne, Un théâtre en treillage où grimpait une vigne (Hugo, Contempl., t. 1, 1856, p. 136). 2. HIST. ROMAINE. Portion du ciel, partie de l'horizon ou espace délimités par les Augures à l'aide de leur bâton augural et de l'observation desquels ils tiraient leurs présages; lieu ou terrain découvert délimité par une consécration religieuse qui le séparait du terrain environnant. (Dict. xixeet xxes.). V. lituus B ex. de Michelet. 3. HIST. JUIVE. Le premier temple, le temple de Salomon, le Temple de Jérusalem ou, absol. (gén. avec majuscule), le Temple. Édifice bâti par Salomon au xes. avant J.-C. pour abriter l'arche d'alliance, et considéré comme la demeure de Yahvé. Marches, portique du Temple; construction, destruction, reconstruction du Temple; marchands, vendeurs du Temple. Jésus meurt sur la croix. Il jette un grand cri, il rend l'esprit. Ô mort terrible! Le voile du temple fut déchiré en deux, du haut en bas; la terre trembla, les pierres se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1471).La catastrophe de la prise de Jérusalem et de l'écroulement du temple en 586 et l'épreuve de l'exil aux rives du Kebar, en Babylonie (Weill, Judaïsme, 1931, p. 18). ♦ Le deuxième/second temple, le temple d'Hérode, le Temple. Édifice qui fut rebâti par Hérode à l'époque du Christ et fut détruit par les armées de Titus en l'an 70 de notre ère. Du second Temple − celui qui fut reconstruit à l'époque perse, puis restauré et agrandi par Hérode le Grand, il ne reste qu'une partie de l'enceinte extérieure, le « Mur des Lamentations » (Philos., Relig., 1957, p. 42-1). − P. méton. Période correspondant à son utilisation comme lieu de culte. V. rabbi A ex. de Roth. 4. HIST. CHRÉT. a) CHEVALERIE. Ordre du Temple, absol., le Temple. Premier ordre religieux militaire fondé à Jérusalem au xiies. (à proximité des ruines du Temple) pour la défense du Saint-Sépulcre et la protection des pèlerins qui s'y rendaient. Grand-maître du Temple. Dès le début (...) l'ordre du Temple eut un caractère militaire. Fondé en 1118 par le Champenois Hugue [sic] de Payens [sic] qui l'installa dans le Temple de Salomon (l'actuelle mosquée el-Aqsâ), il en reçut son nom d'ordre des Templiers (Grousset, Croisades, 1939, p. 114).V. commandeur ex. 1. ♦ Chevalier du Temple. Synon. de templier.Le chevalier du Temple se disposant à faire une sortie contre l'infidèle qui l'assiège (A. Daudet, Tartarin de T., 1872, p. 17). b) P. méton. [Absol., avec majuscule] Maison, monastère des Templiers, dans les villes où ils résidaient; en partic., à Paris, à l'intérieur de l'enceinte de Charles V, monastère situé au Nord-Est, sur la rive droite. Boulevard, faubourg, quartier du Temple. Cette nouvelle enceinte (...) enfermait dans son cercle le quartier Saint-Paul (...) le Temple, Saint-Martin (A. France, J. d'Arc, t. 2, 1908, p. 62).La rue du Temple s'appelait rue de la Chevalerie-du-Temple (Proust, Sodome, 1922, p. 1105). − Le Temple, la Tour du Temple. À Paris, partie de l'ancien monastère qui, après dissolution de l'Ordre au xives., servit de prison et où l'on enferma Louis XVI et sa famille au cours de la Révolution française. Le prisonnier du Temple. On décréta non la déchéance, mais seulement la suspension de Louis XVI; la Commune l'interna au Temple avec sa famille (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 259). ♦ Le Temple. À Paris, le quartier où s'élevait le Temple. Carreau, marché du Temple. MmeCantinet était allée au Temple acheter un lit de sangle et un coucher complet (Balzac, Cous. Pons, 1847, p. 278).Le Temple conservait l'argot du dix-septième siècle (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 200). 5. HIST. MOD. Au cours de la Révolution française, édifice dédié à des principes ou à des allégories civiques et laïques et dans lequel on leur rendait un culte. Temple de la Liberté, du Génie, de la déesse Raison. La Commune s'empare de Notre-Dame; une montagne s'édifie dans le chœur; une actrice personnifie la Liberté; la Convention, mise au courant, se rend à la cathédrale, baptisée « temple de la Raison » (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 377). B. − Lieu de célébration d'un culte et où se réunissent des fidèles. 1. Vieilli ou littér. Édifice élevé pour le culte divin; église des catholiques. Toutes les reliques consacrées dans les temples des catholiques, et exposées à la vénération du peuple (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 439).Si le concert [spirituel] est donné dans le lieu saint (...) nous ne lui imposerons aucune prescription précise. Peut-être pouvons-nous regretter que le temple de Dieu soit transformé en salle d'audition, même d'audition religieuse (Potiron, Mus. église, 1945, p. 11). 2. En partic. a) Bâtiment du culte de l'Église réformée. Temple protestant. La mosquée occupe, du point de vue religieux, une place intermédiaire entre le temple protestant, simple lieu de réunion, et l'église catholique qui est la demeure de Dieu (G.-H. Bousquet, Prat. rit. Islâm, 1949, p. 119). b) Lieu de réunion d'une loge maçonnique. Synon. atelier.Temple de la rue Monsieur-le-Prince (A. France, Jard. Épicure, 1895, p. 118). Rem. Dans l'usage actuel, temple n'est plus utilisé pour désigner l'église, la mosquée ou la synagogue. C. − P. anal., vieilli ou littér. [Suivi d'un déterm.] 1. Lieu, bâtiment destiné à, habituellement utilisé pour quelque chose. Les théâtres partout sont d'infâmes repaires, Des temples de débauche (Barbier, Ïambes, 1840, p. 58).Dès le matin, tandis que le prêtre se rend à l'église, lui [le médecin] se rend à l'hôpital (...) ce temple de la souffrance (Wicart, Orateur, t. 1, 1936, p. 410). ♦ Temple de la Fortune. Endroit où l'on s'enrichit rapidement; maison de jeu ou de spéculation financière. La foule m'annonça que j'approchais du temple de la Fortune (Jouy, Hermite, t. 1, 1811, p. 265). ♦ Temple du goût (sous le IerEmpire), Temple de Thalie (sous la Restauration). La Maison de Molière, le Théâtre Français (d'apr. Delvau 1867, p. 289). ♦ Temple de Thémis. Palais de Justice. (Dict. xixeet xxes.). 2. Bâtiment, endroit fréquenté habituellement par des spécialistes, des connaisseurs, des amateurs. Temple des arts. Sa maison [de Milton] (...) redevint encore une fois le temple des muses (Chateaubr., Litt. angl., t. 2, 1836, p. 29).Le salon Verdurin passait pour un temple de la musique (Proust, Sodome, 1922, p. 870).Sous la conduite de palefreniers, les chevaux en sueur rentrent du parc jusqu'au home de MM. Tattersal, temple hippique (Morand, Londres, 1933, p. 164). ♦ Temple d'amour, du plaisir. Lieu de débauche, de prostitution. Peut-être passait-il ses soirées au Pantheon voisin, célèbre temple du plaisir (Morand, Londres, 1933, p. 184). D. − Au fig., littér. 1. RELIG. CATH. a) [P. réf. à Saint Paul 1, Cor. 3 et 2, Cor. 16] Habitation de Dieu sur la terre dans l'âme des fidèles. Temple de Dieu; temple de l'Esprit Saint. Puisse notre intérieur devenir un temple digne de Dieu! (Maine de Biran, Journal, 1823, p. 419).Parce que ce corps lui a été donné, afin qu'il fût le temple de l'esprit, et que lui-même, il ressuscitera dans la gloire promise par le Sauveur. Parce que cet esprit lui a été donné, afin qu'il eût le commandement sur la matière organisée (Psichari, Voy. centur., 1914, p. 199). b) Rare α) Ensemble des chrétiens; l'Église. Libre à nous (...) de rebâtir chacun le temple de la nouvelle Jérusalem selon les besoins de notre cœur, de notre conscience (Sand, Corresp., t. 4, 1863, p. 351). β) Ensemble de la doctrine chrétienne. (Ds Littré, Guérin 1892, Lar. Lang. fr.). 2. Vieilli. Honneurs analogues à ceux que l'on rend à la divinité. Élever des temples. [Catherine II] ne mord pas, dès le début, à ses flatteries excessives [de Voltaire] (...). Elle ne veut pas de temple (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 2, 1862, p. 224). ♦ Temple de gloire, de mémoire. Renommée, réputation durables; immortalité du nom due à de hauts faits, à d'éminents services. De tous les chemins qui mènent au temple de mémoire, j'ai suivi le plus obscur (Courier, Lettre à M. Renouard, 1810, p. 265). Prononc. et Orth.: [tɑ ̃:pḽ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Désigne le Temple de Jérusalem, demeure de Iahweh [fin xes. mot lat. templum Deu; templum Dei (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 70; 327)] ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 1524: Si violat [un païen] le temple Salomon); 1remoit. xiies. spéc. le Temple considéré comme résidence divine (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, X, 4: Li Sires en suen temple); id. comme lieu sacré (ibid., LXXVIII, 1: marguillierent le tuen saint temple); 2. « édifice où se célèbre un culte divin » a) 1155 un temple d'antiquité (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 634); ca 1170 temple Baal (Rois, éd. E. R. Curtius, IV, XI, 18, p. 197); b) α) 1155 « église chrétienne » (Wace, op. cit., 10396); ca 1175 le temple e le moustier de Saint Pere (Benoît de Ste-Maure, Chron. ducs de Normandie, 9101 ds T.-L.); dans la lang. mod., terme propre au style soutenu pour désigner une église cath. 1643 (Corneille, Menteur, IV, 9); β) ca 1200 « la communauté chrétienne, l'ensemble de l'Église » (Guiot de Provins, Bible, 2180 ds Œuvres, éd. J. Orr, p. 77); γ) xiiies. « le fidèle, habitacle, temple de Dieu [dont le Temple mosaïque − cf. 1 − était la figure] » (Sermon poitevin, 28 ds T.-L.: vos estis templum Dei [II Cor. VI, 16]: vos estes temples Dé); 3etiers xiiies. temple del saint esperit, en parlant du corps (ds M. von Orelli, Altfr. Bibelwortschatz im Berner Cod. 28, 1 Cor. VI, 19, fol. 293 b 16, p. 376); c) 1535 « lieu de culte protestant » (ds A. L. Herminjard, Corresp. Réformateurs, t. 3, p. 264 d'apr. Richard Kirchenterminologie, p. 84); d) 1793 Temple de la Raison de [...] Toulouse (Arch. Hte-Gar., L 4578/22); 1798 temple décadaire [du canton de Toulouse] (ibid., L 2224/129); 3. « l'Ordre du Temple » a) 1174-76 maistre del Temple (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 958); ca 1200 le Temple (Guiot de Provins, op. cit., 571, p. 27); 1306 un chevalier du Temple (Joinville, St Louis, éd. N. L. Corbett,186, p. 121); b) ca 1210 « bâtiment de Jérusalem où siège l'Ordre du Temple » (Robert de Clari, Constantinople, éd. Ph. Lauer, XXXIII, p. 35: s'asanlerent [...] au Temple); 4. 1875 « lieu de réunion d'une loge de francs-maçons » (Lar. 19e). B. 1558 antiq. romaine « espace céleste délimité par le lituus de l'augure comme champ d'observation pour les auspices » (J. Du Bellay, Antiq. de Rome, Songe, 1, 10, éd. E. Droz, p. 19). C. Empl. fig. de A « lieu où se rend un culte » a) 1504 (J. Lemaire de Belges, Le Temple d'honneur et de vertu à l'honneur de feu Mgr de Bourbon ds Œuvres, éd. J. Stecher, t. 4, p. 183 [évocation d'un temple imaginaire hanté par les vertus qui ont accueilli l'âme du défunt duc]); b) 1605 bâtir un temple éternel (à qqn) « l'immortaliser » (Malherbe, Poés., XIV ds Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 60, 56); 1658 placer (qqc.) au temple de Mémoire « id. » (La Fontaine, Adonis, ms. de 1658 ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 6, p 227); c) 1627 temple de Cypris « sexe d'une femme » (Parnasse des Muses, 120 d'apr. R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 43, p. 438); d) fin xviies. temple de Vénus « lieu de prostitution » (Regnard, Ep., 4 ds Théâtre, éd. L. Moland, 1876, p. 424). Empr. au lat.templum « espace tracé par l'augure dans l'air et sur la terre, à l'intérieur duquel il recueille et interprète les présages; espace que la vue embrasse, champ de l'espace; espace inauguré, consacré; spéc.: le temple ». Dans la lang. chrét., à côté d'ecclesia et de basilica, templum désigne à partir des iiieet ives. l'édifice du culte, le sanctuaire (Tertullien, Optatus, FEW t. 13, 1, p. 180b; Blaise Lat. chrét.); terme de mystique, il désigne le corps, demeure du Saint-Esprit (Tertullien), la communauté des chrétiens, l'Église (Lactance, ibid.). Templum « Temple de Jérusalem » est relevé dans la Vulgate (III Reg., 5, 5); au fig., il désigne le corps du Christ (Jean, II, 19 et 21). Au Moy. Âge, il désigne l'Ordre fondé en 1119, à Jérusalem par Hugues de Payns et qui s'installa quelques années après, dans un édifice voisin de l'ancien Temple de Salomon: 1142, déc. Rouergue fratres Templi ds Brunel, 39, p. 44; id. a. prov. cavalleirs del Temple, ibid., v. aussi tempe2. Fréq. abs. littér.: 4 574. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 8 815, b) 8 676; xxes.: a) 5 378, b) 4 045. Bbg. Archit. 1972, p. 138. − Quem. DDL t. 14. − Richard (W.) 1959, pp. 83-85. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 209. − Vitu (A.). Le Jargon du xves. Ét. philol. Genève, 1977, pp. 517-519. |
FAQs
Quelle est la définition de temple ? ›
1. Édifice élevé en l'honneur d'une divinité ; lieu où l'on s'assemble pour l'exercice d'un culte. 2. Édifice dans lequel les protestants célèbrent leur culte.
C'est quoi un temple selon la Bible ? ›Dans l'évangile de Luc, le temple est le lieu où Dieu se rend présent à son peuple, le lieu où réside son Nom ou sa Gloire.
Quel est le synonyme de temple ? ›➙ église, mosquée, pagode, synagogue.
Quel est l'origine du mot temple ? ›Étymologie. Templum vient de la racine indo-européenne [tm], qui veut dire découper, opérer une césure. Article détaillé : temple romain. Dans le monde romain, le templum, apport de la culture étrusque, est l'espace séparé du reste du monde.
Quel est le but du temple ? ›Pour les membres de l'Église, un temple est le lieu de culte le plus sacré sur terre. Il est différent de n'importe quel autre lieu de culte. Il est désigné comme le seul lieu où les familles peuvent être unies à jamais et où les ordonnances les plus sacrées de l'Évangile sont accomplies.
Comment décrire un temple ? ›Un temple est aussi caractérisé par le nombre de colonnes que présente sa façade : il peut être distyle, tétrastyle, hexastyle, octostyle (comme le Parthénon) ou décastyle. Le seul exemple de temple dodécastyle (à douze colonnes en façade) connu est le temple d'Apollon à Didymes.
Quel est le temple de Dieu ? ›Le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3:16-17). Ton corps est un temple pour ton esprit. De même que tu traites le temple avec respect, de même tu dois traiter ton corps avec respect.
Qu'est-ce que le temple du saint-esprit ? ›Le temple du Saint-Esprit est une paroisse protestante, situé à Besançon, Franche-Comté. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France. Le bâtiment et ses dépendances furent construits à partir du XIII e siècle et affectés à l'accueil des malades et nécessiteux, jusqu'à la veille de la Révolution.
Quelle est la différence entre l'église et le temple ? ›Les églises servent au culte dominical, à l'enseignement religieux et aux activités sociales ou parécréatives et sont ouvertes à tous. Les temples sont des lieux sacrés réservés aux membres fidèles.
Où est le temple ? ›Le Temple est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Qui a construit le temple ? ›
Construit par Salomon, selon la Bible, vers l'an 1000 avant notre ère, détruit en 587 av JC, reconstruit au Ve siècle lors du retour de l'Exil à Babylone et enfin embelli par Hérode au tournant de l'ère chrétienne, le Temple de Jérusalem est le centre de la vie religieuse et nationale, le cœur religieux d'Israël.
Qui va dans un temple ? ›Locution nominale. Bedeau, sacristain , personne qui garde un endroit sacré.
Quel est le plus grand temple du monde ? ›Construit au XIIème siècle à la demande du roi khmer Suryavarman II au Cambodge, le temple Angkor Wat est le plus grand monument religieux au monde. Situé parmi plus de 200 autres temples sur un complexe monumental de 162 hectares, Angkor Wat est aujourd'hui le temple le mieux préservé du site archéologique d'Angkor.
Quel est le temple le plus beau du monde ? ›En imaginant le temple de Wat Rong Khun, plus célèbre sous le nom de Temple Blanc de Thaïlande, Chlermchai Kositpipat voulait en faire le plus beau temple du monde. Rien que cela.
Pourquoi construire le temple de Dieu ? ›Quelle que soit l'époque, le temple de Dieu est le lieu de culte le plus sacré sur terre, un lieu où le ciel et la terre se rencontrent, où de merveilleuses bénédictions sont accordées et où nous pouvons nous sentir plus proches de notre Père céleste et de Jésus-Christ.
Comment Appelle-t-on le chef du temple ? ›Maîtres de l'ordre du Temple
L'expression « grand maître » pour désigner le chef suprême de l'Ordre est apparue à la fin du XIII e et au début du XIV e siècle dans des chartes tardives et dans les actes du procès des Templiers.
Le Temple, haut lieu de la religion juive, construit mille ans plus tôt par Salomon, détruit par Nabuchodonor et reconstruit par Hérode, est une seconde fois détruit...
Comment entrer dans un temple ? ›- se déchausser,
- faire le tour du temple de gauche à droite en trois fois,
- brûler des petits carrés de camphre en signe de lumière purificatrice,
- se prosterner devant le mât du temple.
D'autres rituels, tels que se prosterner, faire des offrandes, réciter et chanter des mantras, renforcent l'expression de sa dévotion. Aller au temple, pratiquer des rituels, revient pour les hindous d'Outre-mer à commémorer le lien entre les vivants et les dieux.
Comment s'habiller dans un temple ? ›Une tenue correcte
Pour les femmes, pensez à vous couvrir les épaules et les jambes. Pour les hommes, pas de débardeur. Dans le grand palais, un pantalon est obligatoire, c'est le seul temple où cela est exigé.
Qui sont les 14 principaux dieux Grecs ? ›
Zeus, Poséidon, Hadès, Déméter, Hestia et Héra, auxquels il faut ajouter les dieux de la génération suivante, presque tous descendants de Zeus lui-même : Apollon, Artémis, Athéna, Arès, Aphrodite, Héphaïstos, Hermès, et Dionysos. Vous avez bien compté, cela fait en réalité 14 !
Qui a construit le temple de Dieu dans la Bible ? ›Selon le Premier Livre des Rois chapitre 5 verset 13, le roi Salomon a débuté la construction et a employé des milliers d'ouvriers pour tailler les pierres du temple. Le chapitre 6 donne une description précise de l'architecture du temple et de sa construction achevée après sept années.
Quels sont les fruits de l'Esprit Saint ? ›Les Fruits de l'Esprit Saint. « Mais le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la longanimité, la mansuétude, la foi, la modestie, la continence et la chasteté » (Galates 5, 22).
Pourquoi la Présentation de Jésus au Temple ? ›La Présentation de Jésus au Temple est un événement de la vie de Jésus relaté dans l'Évangile selon Luc (2:22s). Accomplissant une prescription de la loi juive — « Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur » (Ex 13,2,11-13) — les parents de l'enfant Jésus le présentent et l'offrent au Temple de Jérusalem.
Qui a présenté Jésus au Temple ? ›...
Fête de la Présentation de Jésus au Temple | |
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Vitrail de Franz Mayer, cathédrale Saint-Michel de Toronto. | |
Observé par | Les catholiques et les orthodoxes. |
« La vie morale des chrétiens est soutenue par les dons du Saint-Esprit. Ceux-ci sont des dispositions permanentes qui rendent l'homme docile à suivre les impulsions de l'Esprit Saint. Les sept donsdu Saint-Esprit sont la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu.
Quel est le nom du Dieu des Juifs ? ›Nom propre
(Religion) Nom de Dieu en hébreu, dans la Bible en français courant, parfois rendu par Yahweh , Yahvé ou Iavhé.
Jésus Christ est le seul intermédiaire entre Dieu et l'humanité. Il n'y a que Dieu qui soit sacré, divin ou absolu. Ainsi, aucune entreprise humaine ne peut prétendre avoir un caractère absolu, intangible ou universel, y compris la théologie.
Quels sont les trois types d'église ? ›- 2.1 Catholicisme.
- 2.2 Christianisme orthodoxe.
- 2.3 Protestantisme.
- 2.4 Christianisme évangélique.
Si l'on en croit le récit biblique, c'est entre 966 et 959 avant notre ère que Salomon fit édifier à Jérusalem un somptueux Temple destiné à abriter l'Arche d'Alliance qui contenait les tables de la Loi.
Qui a construit le deuxième temple ? ›
La construction du Second Temple commence après la captivité des Judéens à Babylone, durant l'époque perse sous le gouverneur Zorobabel. Zorobabel a commencé la construction du temple de Jérusalem en -536. Le temple de Zorobabel a été terminé en -417 sous Darius II.
Qui a détruit le 1er temple ? ›Édifice de Jérusalem, bâti par Salomon pour abriter l'arche d'alliance, reconstruit par Hérode et détruit par Titus.
Comment reconnaître un temple protestant ? ›Les temples protestants se démarquent des églises catholiques et se caractérisent généralement par un plan centré. L'extérieur, souvent simple, peut être somptueux dans les communautés les plus riches, avec des décors très modernes.
Quel est le temple le plus vieux du monde ? ›L'ancien site de Göbekli Tepe, en Turquie, a réécrit les prémices de l'histoire de la civilisation. Les temples circulaires du site de Gobekli Tepe ont transformé la manière dont les archéologues perçoivent les prémices de la civilisation.
Quel est le nom des temple chinois ? ›Type | Vihara |
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Surface | 1 826 000 m2 ou 19 396 000 m2 |
Religion | Bouddhisme chan |
Patrimonialité | Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ( 2014 ) Temple bouddhiste d'importance nationale en région Han (en) ( 1983 ) |
Sites web | (zh) www.shaolin.org.cn (en) www.shaolin.org.cn/en/index.aspx |
- Temple d'Apollon. Panthéon de Rome. Le Panthéon de Rome est l'édifice le mieux conservé de la Rome Antique. ...
- Piazza della Rotonda et Panthéon de Rome. La Pyramide de Kukulcán à Chichén Itzá ...
- Pyramide de Kukulcán à Chichén Itzá Temple du Ciel à Pékin. ...
- Temple du Ciel. Temple Uluwatu à Bali.
Le Premier Temple ou Temple de Salomon a été construit, d'après la Bible, par le roi Salomon (au X e siècle av. J. -C. ).
Où se trouve le temple du Soleil ? ›Temple du Soleil à Machu Picchu
Cette étoile était l'une des divinités les plus importantes de la civilisation inca. Ainsi, seuls les prêtres et l'élite de l'empire pouvaient entrer dans ce temple. Aujourd'hui, ce bâtiment sacré est l'une des attractions touristiques les plus populaires du Machu Picchu.
Une maison-Dieu était au Moyen Âge un hôpital-monastère destiné à accueillir les pèlerins pauvres puis les malades des environs. Les premières sont instaurées en Orient par Basile de Césarée. La maison-Dieu limitait ses activités au logement des pauvres, des passants, des voyageurs et des pèlerins.
Qui est la maison de Dieu ? ›Selon la Bible, la « maison de Dieu » ultime est l'assemblée des « pierres vivantes » qui a Jésus-Christ pour « pierre de fondation ». En sacralisant les lieux de culte, on risque de « faire de l'ombre » à cette dimension essentielle de la foi chrétienne.
Quel temple divin a été fondé par Numa ? ›
Le Temple de Vesta est un des plus anciens sanctuaires de Rome. Selon la tradition, il aurait été construit sous le deuxième roi de Rome, Numa Pompilius. Il était rattaché à la Maison des Vestales. Personne ne pouvait y pénétrer, mis à part le Roi et les prêtresses.
Où est situé le temple ? ›Le Temple est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Qui a construit le temple pour Dieu ? ›L'AN PROCHAIN A JÉRUSALEM 2/17 - Sur son lit de mort, le vieux roi David demande à son fils de bâtir la maison de l'Eternel. Salomon respectera sa dernière volonté et bâtira un temple à nul autre pareil. Le roi se meurt.
Où se trouve le plus grand temple du monde ? ›Construit au XIIème siècle à la demande du roi khmer Suryavarman II au Cambodge, le temple Angkor Wat est le plus grand monument religieux au monde. Situé parmi plus de 200 autres temples sur un complexe monumental de 162 hectares, Angkor Wat est aujourd'hui le temple le mieux préservé du site archéologique d'Angkor.
Quel est le temple le plus visité au monde ? ›Temple Sensō-ji – Tokyo
Dédié à Bodhisattva Kannon, le Bouddha le plus compatissant de l'histoire du pays, ce temple reçoit 30 millions de visiteurs du monde entier tous les ans.
Le temple de Salomon (hébreu : מקדש שלמה miqdash Shlomo), également connu comme le premier temple de Jérusalem — parfois plus simplement comme le Premier Temple —, est selon la Bible hébraïque (I Rois 6-8 et II Chroniques 3-5), un lieu de culte édifié par le roi Salomon sur le mont Moria et détruit lors du siège de ...